Certification des contenus échangés via la définition de signatures électroniques dédiées.

Nous avons défini un algorithme de consensus car c’est l’élément essentiel pour le passage à l’échelle et pour garantir la cohérence et la sécurité des documents. Depuis l’avènement des blockchains, la preuve de travail est devenue l’algorithme de consensus le plus populaire et le plus sécurisé pour les réseaux distribués asynchrones et ouverts. Cependant, comme il repose sur des calculs lourds, l’algorithme est vivement critiqué pour sa consommation d’énergie et son gaspillage de ressources. Depuis une dizaine d’années, des protocoles alternatifs ont été proposés exploitant d’autres facteurs discriminants tels que l’enjeu (preuve d’enjeu) ou l’autorité (preuve d’autorité). En 2018, la réputation est apparue comme une mesure prometteuse pour différencier les pairs dignes de confiance de ceux qui ne le sont pas, et les algorithmes de consensus basés sur la réputation ont gagné en intérêt. Néanmoins, ces constructions récentes souffrent de limitations inhérentes, notamment en termes de confidentialité et de prévisibilité.

Notre proposition combine des signatures en anneau et des systèmes de preuve sans connaissances basés sur dlog pour concevoir un mécanisme de preuve de réputation (PoR) préservant la confidentialité. Nous construisons des algorithmes de consensus blockchain imprévisibles. Nous avons ensuite réalisé un prototype qui permet de valider l’implantation d’un smart contract effectuant des transactions sur un cas d’utilisation de modèle d’achat et de vente entre plusieurs utilisateurs avec l’utilisation du client Ethereum « Hyperledger Besu » afin de déployer le modèle codé